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Décembre rime souvent avec un extra pour les travailleurs. Les employeurs accordent différents avantages dont le 13e mois ou autres cadeaux. Cependant, cette année ne ressemble en rien aux précédentes. L’économie mondiale vient d’encaisser le choc le plus violent depuis 1929 et ce n’est pas encore fini. Le Maroc n’est pas épargné avec une récession de plus de 6%. La crise ayant entrainé un confinement strict durant trois mois a mis à mal les finances des entreprises. Certaines ont été obligées de baisser rideau. Les plus chanceuses ont bénéficié de crédit pour faire face à leurs charges courantes. Certaines ont dû demander des efforts aux salariés qui ont accepté des baisses de salaires parfois jusqu’à 50%. Par ailleurs, les actionnaires ont accepté de ne pas percevoir de dividendes dans certains cas.
Quid des primes de fin d’année ?
Neuf mois après le déclenchement de la crise au Maroc, les entreprises manquent toujours de visibilité. Dans ce contexte, les habituelles primes de fin d’annéeseront-elles réduites, reportées ou annulées? Les salariés s’interrogent légitimement sur le sort de ces extras. Si la crise a violemment secoué le tissu productif, la situation diffère selon les secteurs et les entreprises. Par ailleurs, certaines entreprises ontpu même bénéficier de la conjoncture. L’octroi ou non de primes sera étudié au cas par cas.
Les primes de fin d’année ne sont pas encadrées par la loi et il n’y a donc pas d’obligation pour l’employeur. La seule prime qui découle d’une obligation légale est la prime d’ancienneté. Toutefois, lorsque la prime de fin d’année est prévue par un accord collectif, le contrat de travail ou découle d’un usage, elle est obligatoire. Comme le contexte est particulier, il faudra que les dirigeants et les représentants des salariés dans les entreprises qui ont le plus souffert de la crise parviennent à un compromis juste pour chacune des parties.
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